Appel à contributions | Colloque SQET 2024

Arts vivants, écologie, politique : fabriques d’un nouveau relationnel

Colloque international 

Présentation
« Nous sommes tous une seule et même vie » avance le philosophe Emanuele Coccia dans un entretien accordé à Nicolas Truong (2023, p. 23), rappelant que ce n’est qu’en reconnaissant que tous les êtres vivants, quelle que soit leur espèce, participent de cette vie commune qui n’a de cesse de « produire des formes différentes sans changer sa substance » (Id.), qu’une véritable « politique planétaire et écologique peut être fondée » (Id.). Cette pensée trouve écho chez Andreas Weber qui, dans les pages introductives de son essai Invitation au vivant : Repenser les Lumières à l’âge de l’Anthropocène (2021), écrit : « L’heure est à repenser la relation qu’entretiennent les humains avec ce que l’on appelle communément la nature, en considérant tous les êtres comme les participants à un foyer commun de matière, de désirs et d’imagination, dans une économie de transformations métaboliques et poétiques » (p. 7). Dans cet ouvrage, l’auteur s’attache notamment à (re)penser l’expérience et la connaissance humaines à l’aune des interrelations multiples qui nous inscrivent au cœur d’un monde partagé avec l’ensemble du vivant. Cette reconnaissance d’un rapport inséparé, inextricable et poreux avec les diverses composantes des milieux que nous habitons – et qui, eux-mêmes, nous habitent et nous traversent – trouve fortement écho dans la pensée de nombre de philosophes mais aussi d’auteurs, d’autrices et d’artistes de la contemporanéité dont ceux et celles issu.es des peuples autochtones qui, de diverses façons, mettent à mal la division héritée des Lumières entre « nature » et « culture », entre humain et autre qu’humain. Pour plusieurs, cet ébranlement des séparations usuelles, noué à une reconfiguration des rapports interspécifiques et à un déplacement de nos modalités attentionnelles, participe d’un agir politique (Despret, 2019; Morizot, 2020; Macé, 2022). Mettre en œuvre cette délocalisation et cette réinvention revient ainsi, chez Maylis de Kerangal et Vinciane Despret, notamment, à « fabrique[r] de nouveaux récits » (2020, p. 17). Ces élaborations – textes, discours, œuvres et pratiques artistiques mais aussi postures attentionnelles et « styles de vie » (Macé) – mettent en marche des façons de reconsidérer et de métamorphoser ce qui, du monde vivant et de nos environnements partagés, est pris en compte. Les chercheuses écrivent : « [M]ultiplier des récits qui multiplient des mondes, c’est renouveler et modifier notre attention à nos milieux de vie, à ce qui les nourrit, à ce qui y circule et s’y rencontre, à ce qui en fait l’inventivité, la beauté, à tout ce qui les peuple : c’est agir politiquement sur le monde » (Id.).

Dans le champ des arts vivants, nombre d’artistes, aujourd’hui, s’attachent à questionner, explorer ou mettre en œuvre ces « nouveaux récits », opérant divers entretissages entre conduite artistique, écologie (au sens premier d’une cohabitation dans/avec un milieu) et politique. En ce sens, la vision du monde autochtone nous apparaît particulièrement pertinente et foncièrement écologique, car, comme le souligne Guy Sioui Durand (2020), les œuvres des artistes autochtones s’inscrivent géopolitiquement dans les mouvements non seulement de revendications des territoires usurpés mais comme luttes écologiques. Ces diverses formes de maillage se rencontrent dans plusieurs œuvres et pratiques actuelles, faisant ressortir des enjeux tout autant éthiques qu'esthétiques. Par exemple, dans la pièce Histoire sociale du béluga, de Maryse Goudreau (2016), élaborée à partir de verbatim d’assemblées parlementaires, se pose la question de notre relation avec le mammifère marin et celle des orientations gouvernementales ayant mené à son actuel risque d’extinction. Dans Mokatek et l’étoile disparue de Dave Jenniss (2018), les langues wolastoqiyik et abénakise, retrouvées, permettent à l’enfant de nommer la lune, les pierres, les animaux, et de renouer avec ces entités des réciprocités significatives. Dans Branché, les artistes des compagnies circassiennes Acting for Climate et Barcode explorent à travers le geste, entre effondrements répétés et reconstruction, diverses formes de (re)connexion et d’attention à l’autre-qu’humain et à l’environnement – rochers, bosquets, arbres, oiseaux (2021). Pensons également ici à la démarche de l’artiste-chercheuse Camille Renarhd qui, dans Sous mes paupières, vers les abeilles (2022), élabore sur le temps long une rencontre chorégraphique et sonore avec des abeilles. Souvent déployées à l'extérieur, in situ, ces créations peuvent aussi investir et affecter des environnements intérieurs. C'est le cas par exemple avec l'installation chorégraphique We Move Together Or Not At All de Sasha Kleinplatz (2022) où une petite serre translucide occupe la salle de spectacle Montréal, arts interculturels (MAI) et accueille diverses liaisons "anthro-végétales", les plantes étant maintenues en vie par l’activité thermodynamique des performeur·euses qui se relaient dans la serre et, en dansant, créent de la sueur et de la condensation. Qu’elles mobilisent des cohabitations imaginées – le texte comme espace de connectivités inventées ou resémiotisées – ou effectives – la scène partagée avec d’autres matérialités –, ces œuvres et ces pratiques, chacune à sa manière, pourraient-elles contribuer à ce que nous appelons les « fabriques d’un nouveau relationnel »? Ce colloque, dans la foulée de recherches récentes menées au Québec, notamment par le groupe de travail interdisciplinaire « AVEQc - Arts vivants et écologie au Québec (SQET) », « CIRCA - Chantiers indisciplinés de recherche-création en art » (Lantiss/Université Laval), et « Dramaturgie sonore » (UQAC), et sous l’impulsion des recherches conduites en France, en particulier avec les travaux de Frédérique Aït-Touati et Bérénice Hamidi-Kim (2019), de Flore Garcin-Marrou (2019), de Julie Sermon (2018, 2021, 2023) ou de Marie Bardet, Joanne Clavel et Isabelle Ginot (2019), portera sur ces possibles « fabriques ».

Objectifs
Ce colloque vise à réfléchir aux modalités de création, d’analyse et de réception des œuvres ou des démarches qui, en arts vivants, mobilisent diverses « politiques d’interdépendance » (Morizot, 2020) ou de coprésence avec/dans l’environnement. Il fait suite aux journées d’études Avec l’autre qu’humain : penser, agir, écrire les coprésences (UQAM, Figura, 2022) et Le théâtre atmosphérique : écologie d’un nouveau relationnel (Université Laval, CRILCQ, 2023). Il prolonge également les réflexions qui se déplient dans les dossiers « De la possibilité de nos cohabitations » (Cahier ReMix, 2022) et « Écodramaturgies » (Percées, à paraître). Déjà présente en filigrane ou de façon marquée dans ces rencontres et parutions, la question du politique se posera ici comme la source vive et le cœur des échanges.  

Les sujets abordés pourront toucher aux aspects théoriques, pratiques, méthodologiques, esthétiques ou éthiques liés au maillage des arts vivants, de l’écologie et du politique. Les propositions se rattacheront à l’un des trois axes suivants : « Porter attention », «Ensauvager les gestes et les pensées », « Agir et être agi ».

Axes

PORTER ATTENTION
Explorer, analyser ou mettre en œuvre les « fabriques d’un nouveau relationnel » invite à une reconfiguration de nos pratiques d’attention. C’est ce qu’avance Vinciane Despret qui, dans Habiter en oiseau (2019), propose un déplacement et une accentuation de nos praxis et politiques attentionnelles, qu’elle relie au geste d’accorder de l’importance aux diverses présences (souvent reléguées à l’imperceptible ou à ce que nous ne remarquons pas) avec lesquelles nous cohabitons. Interrogeant nos dynamiques de cohabitation et d’interdépendance avec un ensemble de subjectivités possibles, les contributions réunies sous cet axe exploreront comment, à l’heure d’une « crise de l’attention » (Citton, 2018) se modulent en arts vivants de nouvelles pratiques attentionnelles, lesquelles participent d’une reconfiguration de nos manières d’être en relation avec l’environnement. Les propositions pourront aussi mettre de l’avant comment ces relations contribuent à l’émergence de nouveaux modes de création artistique et de pensée. Seront abordées, questionnées ou mises en pratique, ici, les potentialités mais également les limites de ce « déplacement des seuils qui commandent ce qui mérite notre attention » (Morizot, 2020, p. 26). L'agentivité ou la « bioperformativité » de l'autre qu'humain, entendue comme une potentialité à générer des effets, des affects et des significations dans un environnement donné (Woynarski, 2020) pourra notamment être investie sous cet axe. Or, porter attention à ces formes d'agentivité invite également à reconnaître que celles-ci se rattachent à des systèmes de savoirs qui précèdent les pratiques et discours euro-occidentaux. Comme l'écrit Nayla Naoufal, prenant appui chez Rosiek, Snyder et Pratt (2019), « Il est primordial de souligner – et de continuellement rappeler – que l’agentivité n’est pas une découverte des discours euro-occidentaux et des personnes qui les portent. Le fait que le monde est sensible et doué de vie est présent dans les cosmologies et les systèmes de savoirs des peuples autochtones depuis toujours » (2022). Soin, concernement, réciprocité, sont au cœur de ce corpus vivant d'œuvres, de pratiques et de savoirs. Porter attention, ici, c'est aussi dialoguer avec « ces peuples avec lesquels nous partageons des devoirs de réciprocité en tant que citoyens et citoyennes de territoires partagés » (Todd, 2016, p. 17). 

ENSAUVAGER LES GESTES ET LES PENSÉES
Pour évoquer l’art autochtone, Guy Sioui Durand met régulièrement de l’avant le principe de l’Ohterah’, mot wendat qui exprime une indivisibilité entre les conceptions de la vie et de l’imaginaire, du temps et de l’espace. De même, devant certains mouvements artistiques qui se réapproprient leurs langues en dormance, il parle d’une vision d’« ensauvagement » qui participe au renouvellement des relations (2017). Notre responsabilité écologique, comme le suggère Marielle Macé, consiste aussi à faire entendre de façon non discriminante ce monde vivant parlant en déliant des langues pour retendre et renouer des fils entre les vivants (2022). Cette écriture du vivant pourrait alors se déployer à même le terrain, devenu un « indispensable territoire d’errement » (Clément, 2004). Cet axe propose ainsi d’évoquer ou de montrer des gestes artistiques qui cherchent à déjouer des fixations identitaires en créant une poétique expérimentale et au grand air des corps pluriels (Despret, 2018, p. 16), à contacter une écologie imprédictible inaugurant un rapport au monde vivant plus aventureux (Morizot, 2018), à supporter l’instabilité et la fluidité de nos relations avec d’autres formes de vie (Macé, 2019), à laisser le paysage devenir l’auteur de l’œuvre (Naoufal, 2020), ou encore à ensauvager la pensée critique par la puissance du rêve pour y maintenir vivaces toutes les formes de vie (Sioui Durand, 2020).

AGIR ET ÊTRE AGI
Michel Bernard, philosophe de la danse, considère le corps « comme un réseau matériel et énergétique mobile et instable de forces pulsionnelles et d’interférences d’intensités disparates et croisées » (2002-2004, p. 525). Cette conception du corps agi par et agissant sur son environnement ouvre sur une nouvelle tendance : celle de la production d’une atmosphère. Inassignable, difficile à saisir et à décrire, à savoir si l’émanation émerge des objets et environnements ou « des sujets qui en font l’expérience » (Böhme, 2018, p. 26), son pouvoir agissant n’en est pas moins prégnant. Le corps s'y trouve interpellé de manière décisive, inhabituelle, renouvelée. « Cette émersion en nous de sensations internes éveillent ou réveillent, par la rémanence de la mémoire inconsciente, une activité nouvelle » (Andrieu et Bernard, 2014, p. 14). Cet axe sera l’occasion d’aborder des expériences agissantes entre les propriétés environnementales et les états humains. Sont ici convoquées les propositions offrant une réflexion ou une praxis néomatérialiste (Bennett, 2010; Guay, Larrue et Nolette, 2023), écosomatique (Clavel, Ginot et Bardet, 2019) ou atmosphérique (Bille, Bjerregaard, Sørensen, 2015), invitant à scruter les nouvelles stratégies, mais aussi les gestes, lieux, états de ces fabriques écologiques et leurs impacts sur les conditions spectatorielles. Les détournements perceptifs qui remobilisent une conscience corporelle, ou encore le chevauchement des espaces et des sensations qui dynamisent voire politisent les enjeux relationnels vers un autrement du corps seront ici appréhendés.

Formats des contributions 
L’activité réunira des chercheur·es, des artistes-chercheur·es et des étudiant·es de 2e et 3e cycles. Elle accueillera à la fois des démarches de recherche et de recherche-création. Tous les champs des arts vivants peuvent être investis: théâtre, danse, performance, mime, arts du cirque, poésie performative.

Dans chacun des axes, les contributions pourront prendre la forme de communications, de performances, d'essais performatifs (20 minutes) ou d'ateliers (1h30). 

Merci de spécifier la forme choisie dans votre proposition.

Lieux et dates du colloque
L'événement se déroulera à l'Université Laval (Québec) du 5 au 7 juin 2024.

Dans un esprit d’amitié et de solidarité, l’Université Laval rend hommage aux Premiers Peuples de ces lieux. Étant à la croisée du Nionwentsïo du peuple Huron-Wendat, du Ndakina du peuple Wabanaki, du Nitassinan du peuple Innu, du Nitaskinan du peuple Atikamekw et du Wolastokuk du peuple Wolastoqey, nous honorons nos relations les uns avec les autres (Université Laval, 2021).

Dates pour soumettre les propositions
Les propositions (250 mots) sont attendues pour le 15 novembre 2023.
Prière d'inclure dans l'envoi vos noms, prénoms, statut et affiliation, et de donner un titre à votre proposition.

Veuillez faire parvenir vos soumissions et toute demande d'information à cette adresse : colloquesqet2024@gmail.com

Au plaisir de vous lire!

Comité organisateur
Carole Nadeau (Université Laval)
Claudia Blouin (Université Laval)
Jean-Paul Quéinnec (Université du Québec à Chicoutimi)
Catherine Cyr (Université du Québec à Montréal)
Véronique Basile Hébert (Université du Québec à Trois-Rivières)

Comité scientifique  
Carole Nadeau (Université Laval)
Claudia Blouin (Université Laval)
Jean-Paul Quéinnec (Université du Québec à Chicoutimi)
Catherine Cyr (Université du Québec à Montréal)
Véronique Basile Hébert (Université du Québec à Trois-Rivières)
Julie Burelle (University of California, San Diego)
Sylvain Schryburt (Université d'Ottawa)
Alix de Morant (Université Paul-Valéry Montpellier 3)
Eliane Beaufils (Université Paris 8)

Ce colloque est organisé par la Société québécoise d'études théâtrales (SQET) en collaboration avec le LANTISS, le CRILCQ, le CELAT et Figura.

Liste des références

AÏT-TOUATI, Frédérique et Bérénice HAMIDI-KIM, « Climats du théâtre au temps des catastrophes: penser et décentrer l'anthropo-scène », chantier no. 4, thaêtre. URL: https://www.thaetre.com/2019/07/06/4-climats-du-theatre-au-temps-des-catastrophes/

ANDRIEU, Bernard et Anaïs BERNARD, « L'art de s'émerser, Dispositifs immersants et dispositions intimes », dans ANDRIEU, Bernard [dir.] Arts immersifs, dispositifs & expériences, dans Figures de l'art, revue d'études esthétiques, 2014, n° 26, p. 13-30.

BARDET, Marie, Joanne CLAVEL et GINOT, Isabelle [dir.], Écosomatiques : penser l’écologie depuis le geste, Montpellier, Deuxième époque, Essais, 2018.

BENNETT, Jane, Vibrant Matter: A Political Ecology of Things, Durham, Duke University Press, 2010.

BERNARD Michel, « De la corporéité fictionnaire », dans Revue internationale de philosophie, 2002/4, n° 222, p. 523-534. URL : https://www.cairn.info/revue-internationale-de-philosophie-2002-4-page-523.htm

BILLE, Mikkel, P. BJERREGAARD, et SØRENSEN, T.J., « Staging atmospheres: Materiality, culture, and the texture of the in-between », dans Emotion, Space and Society, vol. 15, p.31-38, 2015.

BöHME Gernot, « L’atmosphère, fondement d’une nouvelle esthétique ? », dans Communications, 2018/1, n° 102, p. 25-49. URL : https://www.cairn.info/revue-communications-2018-1-page-25.htm 

CITTON, Yves, « De l'écologie de l'attention à la politique de la distraction », dans M. Dugnat (dir.), Bébé attentif cherche adulte(s) attentionné(s), Toulouse, Érès, p. 11-27, 2018.

CLÉMENT, Gilles, Manifeste du Tiers paysage, Rennes, Éditions du commun, 2004.

CYR, Catherine et Jonathan HOPE [dir], « De la possibilité de nos cohabitations » dossier des Cahiers ReMix, Observatoire de l’Imaginaire contemporain, n°17, 2022. URL : https://oic.uqam.ca/publications/publication/de-la-possibilite-de-nos-cohabitations

DE KERANGAL Maylis et Vinciane DESPRET, « Préface. Deux chercheuses sur le chemin des métamorphoses », dans HUSTAK Carla, MYERS Natasha [dir.], Le ravissement de Darwin. Le langage des plantes, Paris, La Découverte (Coll. « Les Empêcheurs de penser en rond »), 2020, p. 5-19.

DESPRET, Vinciane, « Préface » dans Baptiste MORIZOT, Sur la piste animale, Arles, Acte Sud, 2018.

DESPRET, Vinciane, Habiter en oiseau, Arles, Actes Sud, coll. « Mondes sauvages », 2019.

GARCIN-MARROU, Flore, « Théâtrologie des plantes ou Le plant turn du théâtre contemporain », dans « Climats du théâtre au temps des catastrophes: penser et décentrer l'anthropo-scène », chantier no. 4, thaêtre. URL: https://www.thaetre.com/2019/06/01/theatrologie-des-plantes/ 

GOUDREAU, Maryse, Histoire sociale du béluga, Escuminac, Éditions Escuminac, 2016. 

GUAY, Hervé, LARRUE, Jean-Marc et Nicole NOLETTE [dir.], Théâtre et nouveaux matérialismes, Montréal, PUM, 2023.

JENNISS, Dave, Mokatek et l'étoile disparue, Montréal, Éditions Hannenorak, 2018.

MACÉ, Marielle, Une pluie d’oiseaux, Paris, Éditions Corti, coll. « Biophilia », 2022.

MACÉ, Marielle, Nos cabanes, Lagrasse, Verdier, 2019.

MORIZOT, Baptiste, Sur la piste animale, Arles, Acte Sud, 2018.

MORIZOT, Baptiste, Manières d'être vivant. Enquêtes sur la vie à travers nous, Arles, Actes Sud, coll. « Mondes sauvages », 2020.

NAOUFAL Nayla, « Le paysage comme pédagogie : Danser Sápmi », dans Revue esse arts + opinions, n°98, 2020, p.60–67.

NAOUFAL, Nayla, "Polymorphic Microbe Bodies: une chorégraphie de soin imaginée par Hannah Sybille Müller et Erin Robinsong", L'Extension R&C, section "Récits de pratique", 2022. URL: https://percees.uqam.ca/index.php/fr/recit-de-pratique-article/polymorphic-microbe-bodies-une-choregraphie-de-soin-imaginee-par-hanna

ROSIEK, Jerry Lee, Jimmy SNYDER et Scott L. PRATT, « The New Materialisms and Indigenous Theories of Non-Human Agency: Making the Case for Respectful Anti-Colonial Engagement », Qualitative Inquiry, 2019, p. 1-16.

SERMON, Julie, « Les imaginaires écologiques de la scène actuelle: récits, formes, affects », dans Théâtre/Public, no. 229, 2018, p. 4-12.

SERMON, Julie, Morts ou Vifs : Contribution à une écologie pratique théorique et sensible des arts vivants, Paris, Éditions B42, 2021.

SERMON, Julie (dir.), « La condition écologique », dossier dans Théâtre/Public, no. 247, 2023.

SIOUI Durand, Guy, « Mémoire sauvage : art vert », dans Hervé Fischer [dir.], Art versus Société : soumission ou divergence, vol. 18, n°2, 2020.

SIOUI Durand, Guy, « Note de Place aux littératures autochtones de Simon Harel », dans Spirale, n°261, 2017, p. 59–61.

TODD, Zoe, « An Indigenous Feminist's Take on the Ontological Turn:‘Ontology’is Just Another Word for Colonialism genesis », Journal of Historical Sociology, vol. 29, no 1, p. 4-22, 2016. 

TRUONG, Nicolas, Les penseurs du vivant, Arles, Actes Sud, coll. « Les grands entretiens du Monde », 2023.

WEBER, Andreas, Invitation au vivant : repenser les Lumières à l'âge de l'anthropocène, Paris, Éditions du Seuil, 2021.

WOYNARSKI, Lisa, Ecodramaturgies : Theatre, Performance and Climate Change, London, Palgrave Macmillan, 2020.

Précédent
Précédent

Bourses d'études et d'appui

Suivant
Suivant

Appel à communications | CIÉF