À PROPOS

Une société de recherche dynamique

La Société québécoise d’études théâtrales est une société de recherche dynamique qui favorise la participation de ses membres à une pléiade d’activités scientifiques. Uni∙e∙s par l’étude des arts de la scène, chercheur∙se∙s, étudiant∙e∙s et retraité∙e∙s sont invité∙e∙s à prendre part à un ou à un plusieurs des axes de recherche qui rassemblent ses membres : théâtre et formation, recherche-création, théâtre québécois d’hier et d’aujourd’hui, ainsi que théorie et critique. Ces axes de recherche forment des tables qui réunissent les membres intéressés, au moins deux fois par année.

De plus, la SQET garde contact avec ses membres grâce à un bulletin publié deux fois par année, un site internet qui fourmille d’informations, une revue savante renommée (Percées, anciennement L’Annuaire théâtral) et un colloque annuel. Ce colloque inclut des vidéoconférences permettant aux membres étrangers d’y faire des présentations au même titre que ceux et celles qui se déplacent en personne.

En somme, la SQET est une association au service de ses membres qui, en s’y impliquant et en y adhérant, concourent en retour à son dynamisme. Loin d’être réservée aux universitaires québécois∙e∙s, la SQET est ouverte sur le monde de la recherche théâtrale et compte des membres en provenance de nombreux pays.

 
Lancement du numéro 62 de l’Annuaire théâtral, intitulé L’informe théâtral.  28 mai 2019

Lancement du numéro 62 de l’Annuaire théâtral, intitulé L’informe théâtral.
28 mai 2019

HISTORIQUE

Le 12 mars 1976, des professeur∙e∙s et des chercheur∙se∙s se réunissent à la salle Saint-Sulpice de la Bibliothèque Nationale du Québec au 1700 rue Saint-Denis à Montréal pour discuter de l’opportunité de créer une Société d’histoire du théâtre du Québec (SHTQ). Le but de cette société serait de regrouper ceux et celles qui s’intéressent à la recherche en théâtre et qui souhaitent élaborer un projet collectif sur la vie théâtrale au Québec.

Le 26 mai suivant, la réunion de fondation a lieu au Pavillon De Koninck de l’Université Laval, à Québec. Des professeur∙e∙s et des chercheur∙se∙s de plusieurs régions et de plusieurs universités y sont présent∙e∙s :

  • Beaudoin Burger, cégep Ahuntsic, chercheur autonome

  • Jean Du Berger, département d’Histoire, Université Laval

  • Claude Galarneau, chercheur autonome

  • John Hare, CRCCF, Université d’Ottawa

  • Alonzo Le Blanc, département des Littératures, Université Laval

  • Léopold Leblanc, département d’Études françaises, Université de Montréal

  • Renée Legris, département d’Études littéraires, Université du Québec à Montréal

  • Maurice Lemire, département des Littératures, Université Laval

  • Laurent Mailhot, département d’Études françaises, Université de Montréal

  • Pierre Pagé, département de Français, Université du Québec à Trois-Rivières

  • Rémi Tourangeau, département de Français, Université du Québec à Trois-Rivières

  • André G. Bourassa, département de Théâtre, Université du Québec à Montréal

  • Jean Cléo Godin, département d’Études françaises, Université de Montréal

  • René Dionne, département des Lettres françaises, Université d’Ottawa

La nouvelle société aura comme mission de faire l’inventaire des recherches existantes, de mettre en œuvre et de coordonner de futurs projets de recherche sur le théâtre et d’en diffuser les résultats.

Au cours de ses quinze années d’existence, la SHTQ a rayonné par ses membres dans plusieurs régions, a créé une revue en 1985 – L’Annuaire théâtral –, a maintenu et enrichi les liens entre ses membres par son bulletin ainsi que par ses rencontres annuelles. Elle a encouragé des projets spéciaux qui avaient comme objectif la conservation du patrimoine théâtral, elle a soutenu la tenue d’expositions et l’organisation de colloques nationaux et internationaux. Ses membres, jeunes chercheur∙se∙s et chercheur∙se∙s d’expérience, ont publié d’importants travaux qui ont grandement fait avancer les connaissances en histoire du théâtre.

Présidences :

  • Pierre Pagé (1976-1977)

  • Jean Cléo Godin (1977-1981)

  • Rémi Tourangeau (1981-1983)

  • Jean Laflamme (1983-1986)

  • Renée Legris (1986-1991)

  • André G. Bourassa (1991-1993)

Seize ans après sa fondation et avec l’accord des deux tiers de ses membres, la SHTQ change son nom pour celui de Société québécoise d’études théâtrales (SQET) afin d’accueillir tous les types de recherche savante en théâtre. Ses lettres patentes sont enregistrées à Québec le 14 décembre 1992.

Présidences :

  • Dominique Lafon (1993-1995)

  • Jean Cléo Godin (1995-1997)

  • Gilbert David (1997-2000)

  • Renée Noiseux-Gurik (2000-2002)

  • Hélène Beauchamp (2002-2004)

  • Irène Perelli-Contos (2004-2006)

  • André G. Bourassa (2006-2007)

  • Irène Roy (2007-2010)

  • Louis Patrick Leroux (2010-2011)

  • Hervé Guay (2011-2015)

  • Sophie Bastien (2015-2018)

  • Nicole Nolette (2018-2023)

  • Hervé Guay (2023-…)

AXES

En mai 2010, l’assemblée générale a proposé de mettre en place au sein de la SQET une nouvelle structure associative divisée en quatre axes de recherche. L’objectif était de revitaliser notre société en s’assurant de regrouper les chercheur∙se∙s selon leurs champs d’intérêt. Les tables organisées par les responsables de chacun des axes permettent aux membres de se rencontrer dans un cadre convivial et informel pour échanger sur leurs travaux et préoccupations, un peu comme le permettait auparavant la tradition des rencontres trimestrielles, mais cette fois de façon plus ciblée. Ces tables visent aussi à élaborer les problématiques et les thèmes des projets de colloques ou de publications susceptibles d’intéresser de nombreux membres.

L’axe intitulé « Théâtre québécois d’hier et d’aujourd’hui » s’inscrit en continuité avec le champ de recherche aux origines de la SQET, qui s’appelait auparavant la Société d’histoire du théâtre du Québec. En adoptant ce changement d’appellation, l’actuelle Société québécoise d’études théâtrales a permis depuis 1993 une plus grande diversité des perspectives de recherche en théâtre, que l’on officialise désormais au sein de l’axe « Théorie et critique ». Surtout, la SQET souhaite accorder une plus grande place à la recherche-création ainsi qu’à la recherche sur la formation théâtrale en leur conférant le statut officiel d’axes de recherche.

Théâtre et formation

L’axe Théâtre et formation regroupe des professeur∙e∙s, des chercheur∙se∙s et des praticien∙ne∙s engagé∙e∙s dans la formation en art dramatique/théâtre. Ses membres partagent le désir de contribuer à l’avancement des connaissances sur la formation des formateur∙ice∙s, des professionnel∙le∙s, des amateur∙ice∙s, des jeunes et moins jeunes, et ce, en fonction des contextes scolaire (primaire, secondaire, postsecondaire), culturel, social et communautaire. Les activités et les travaux liés à l’axe favorisent les échanges, le partage des pratiques et incitent à la réflexion de ses membres qui viennent présenter leurs actions, leurs travaux de recherche et le regard qu’ils posent sur les processus d’enseignement et d’apprentissage du théâtre. 

Recherche-création

Le principal objectif de cet axe est d’accorder une visibilité accrue à la réflexion des praticien∙ne∙s et à la diversité des processus. Cela peut prendre une multitude de formes : faire vivre et/ou partager les zones troubles intuition/fabrication/conceptualisation où se construit un savoir ; interroger des processus de recherche liés à des démarches novatrices, des approches multiples, hybrides qui fabriquent des questionnements pour la pratique scénique pertinents pour les études théâtrales. Le/la chercheur∙se-créateur∙ice élabore ainsi grâce à ses expérimentations et à ses stratégies une autre compréhension du champ théâtral ; il occupe une position double, celle de la distance nécessaire à la théorisation, et celle à proximité, position incarnée au cœur de la conception.

La dimension épistémologique de la création en art est maintenant bien établie. Elle invite à prendre en considération la démarche des chercheur∙se∙s-créateur∙ice∙s et à ouvrir le dialogue théorie/pratique en intégrant la fabrication expérientielle comme productrice de savoirs. Henk Borgdorff confirme d’ailleurs la nature méthodologique de la création artistique au-delà d’un lieu d’expression (2009, p. 97-103). La recherche dans le cadre d’un laboratoire théâtral participe dès lors à la construction d’idées, de savoir, dans et par l’action. Pierre Gosselin et Éric Le Coguiec font le même constat : « le travail de création représente une démarche de connaissance au plein sens du mot » (2006, p.22). Ce savoir s’acquiert et se formalise à travers l’élaboration d’une expérience. Domenico Masciotra rejoint aussi ce point de vue par le concept de « théorisation-en-action » grâce auquel il valorise également la dimension expérientielle propre à toute recherche-création, où s’effectue selon lui un apprentissage et la construction d’un savoir par l’expérience active et située (2010, p.13-30).

Théâtre québécois d’hier et d’aujourd’hui

L’axe « Théâtre québécois d’hier et d’aujourd’hui » s’intéresse aux enjeux soulevés par l’histoire du théâtre et l’étude des pratiques contemporaines. Les différentes activités de l’axe ont mené les membres à réfléchir aux Performance studies au Québec et au Canada francophone lors du colloque 2018 sur « L’état des lieux de la recherche en théâtre » ainsi qu’aux enjeux de la mémoire matérielle du théâtre lors d’une séance du colloque « Théâtre et nouveaux matérialismes » en 2019, notamment en ce qui concerne les archives scénographiques ou encore l’archivage des processus de création. Enfin, la publication de l’ouvrage Le théâtre contemporain au Québec (1945-2020), codirigé par Gilbert David avec la collaboration d’Hervé Guay, Hélène Jacques et Yves Jubinville, vient également clore un projet de recherche qui aura occupé l’attention des membres de l’axe dans les dernières années.

Théorie et critique

Ouvert à toutes et tous les membres de la SQET et résolument intéressé à dépoussiérer ses assises, l’axe Théorie et Critique se veut un lieu d’échanges et de réflexions autour des théories et des approches critiques qui sous-tendent la recherche en arts vivants au Québec. Les activités de l’axe visent d’une part à développer un lexique théorique commun et à mettre en lumière des zones encore peu théorisées. D’autre part, l’Axe cherche à soutenir et à diffuser la recherche de ses membres, à développer des conversations interdisciplinaires avec les autres axes de la SQET, et à favoriser l’émergence de jeunes chercheur·se·s en parrainant des activités d’accompagnement à l’écriture et la recherche.

ÉQUIPE 2022-2023

Hervé Guay

Président

Co-responsable de l’axe Théâtre québécois d’hier et d’aujourd’hui

Marie-Eve Skelling Desmeules

Vice-présidente

Co-responsable de l’axe Théâtre et formation

Alexandre GauthierTrésorier

Alexandre Gauthier

Trésorier

Responsable des adhésions

Co-responsable de l’axe Théâtre québécois d’hier et d’aujourd’hui

Enzo Giacomazzi

Secrétaire

Co-responsable de l’axe Théorie et critique

Catherine CyrCodirectrice de la revue Percées

Catherine Cyr

Codirectrice de la revue Percées

Co-responsable d’AVEQc

Louise Frappier

Codirectrice de la revue Percées

Nicole Nolette

Co-responsable de l’axe Théorie et critique

Claudia Blouin

Co-responsable de l’axe Recherche-création

Lorie Ganley

Co-responsable de l’axe Théorie et critique et des Chercheur·se·s émergent·e·s

Jane Koustas

Agente de liaison entre la SQET et l’ACRT

Jade Gagnon

Responsable de la bibliothèque académique et co-responsable des chercheur·se·s émergent·e·s

Véronique Basile Hébert

Co-responsable d’AVEQc

Cassandre Chatonnier

Agente de liaison entre l’ACRT et la SQET

Sandrine Duval

Co-responsable de l’axe Théâtre québécois d’hier et d’aujourd’hui et des Chercheur·se·s émergent·e·s

Jeanne Murray-Tanguay

Responsable des communications, Secrétaire de rédaction de Percées

Sophie Devirieux

Co-responsable de l’axe Théâtre québécois d’hier à aujourd’hui

Geneviève Lanoue

Co-responsable de l’axe Théâtre et formation

Thomas Langlois

Co-responsable de l’axe Recherche-création © Jessica Dufour

Pierre-Olivier Gaumond

Co-responsable de l’axe Théorie et critique © Lucas-Prud'homme Rheault

William Durbau

Co-responsable des chercheur·se·s émergent·e·s